Tunnel carpien

Le tunnel carpien désigne le conduit par lequel passe le nerf médian dans le poignet. Ce nerf, qui prend son origine du plexus brachial, poursuit donc son trajet à travers tendons et ligaments du poignet, pour aller innerver adéquatement la main. Toutefois, cette fonction nerveuse peut être entravée par un rétrécissement du canal carpien, ou une inflammation des structures qui le forment. Cette inflammation peut être due à des chocs directs répétés, une surutilisation du poignet, une hypermobilité des os du poignet, des changements hormonaux… Bref, une panoplie de raisons peuvent venir diminuer cet espace et mettre le nerf médian sous pression.

Posture à l’ordinateur : la souris verticale

Lorsque ce nerf est mis en tension de cette façon, il peut engendrer des symptômes tels que douleurs ou sensations de brûlures à l’endroit du canal ou à distance jusque dans les doigts, engourdissements, picotements, perte de force. Typiquement, ces symptômes vont concerner surtout les trois premiers doigts, du pouce jusqu’au majeur, ce qui représente le territoire innervé par le nerf médian. Lorsque les symptômes accaparent les deux derniers doigts, c’est-à-dire l’annulaire et l’auriculaire, et qu’il s’agit d’une compression au poignet, on parle plutôt d’une autre structure anatomique plus susceptible d’être en cause, soit le canal de Guyon, ou passe le nerf ulnaire cette fois.

La chirurgie? Non merci!

« Je suis quelqu’un qui aime bouger, très sportive, toujours sur une patte à faire de multiples activités. Il y a 4 ans, des petits problèmes de santé ont surgi: des engourdissements dans les mains qui persistaient, peu importe ma position. Inquiète, j’ai consulté un médecin. Après 3-4 minutes d’examen, il me conseillait une opération pour le tunnel carpien. Une opération, comme dans bistouri, non merci. Je vais demander un deuxième avis… J’ai ensuite consulté une physiothérapeute qui m’a traitée quelques fois et qui m’a recommandé d’arrêter toutes mes activités. Mon moral en a été grandement affecté. Ses traitements m’ont aidée un peu, mais elle a fini par me dire qu’elle ne savait plus trop quoi faire et me référait à un physiâtre. Le spécialiste en question m’a à peine regardée avant de me suggérer lui aussi l’opération puis, quand il m’a vue grimacer, il m’a proposé d’acheter un atèle pour le poignet gauche (le pire). C’est ici, après plusieurs semaines avec l’atèle, que ma chiropraticienne m’a reçue et m’a redonné espoir. Grâce à ses traitements, ses conseils pour améliorer ma posture, ses exercices que j’ai faits rigoureusement et les tractions, mon état s’est amélioré rapidement. J’ai retrouvé mon sourire, ma joie de vivre. J’ai recommencé à bouger, à avoir de l’énergie. Je suis passée du stade de survie, au stade de profiter pleinement de la vie! Merci énormément. »

– Clara, 32 ans

Quoiqu’il en soit, lorsque le patient ressent ce type de symptômes, il importe de faire un bon examen physique pour pouvoir analyser quelles en sont les causes exactes. En effet, la vitalité du nerf peut être amoindrie à plusieurs endroits dans le corps, comprimé tout au long de son trajets par plusieurs structures. Dans le syndrome d’accrochage double (double crush syndrom), par exemple, le nerf se trouve à être comprimé à minimum de deux endroits ou plus dans son parcours, au canal carpien, au muscle pronateur situé au coude, au muscle carré pronateur du poignet et/ou à l’un des trous de conjugaison à l’origine du nerf.

Il est dès lors primordial de faire une analyse neurologique adéquate de la fonction nerveuse. Nos chiropraticiens sont experts des troubles neuro-musculo-squelettiques. Consultez nos docteurs en chiropratique afin d’avoir l’heure juste sur l’origine de vos symptômes. Un soin approprié commence par un diagnostic précis!