Blessures musculaires
Les blessures musculaires peuvent survenir à n’importe quel moment, que ce soit lors d’une activité physique ou d’un mouvement anodin. L’état de tonus ou de contraction musculaire peut dicter comment un muscle réagira selon les différentes tensions qu’il subit. Tout muscle, et ce peu importe sa fonction et où il s’attache, possède certaines capacités de contraction, des fibres particulières en plus ou moins grandes quantités, qui lui permettent d’être plus ou moins bien adapté à l’activité qu’il s’apprête à faire. Ces fibres et leur capacité d’excitation par les motoneurones dans la plaque motrice, qui est la jonction entre le nerf et les fibres musculaires de contact, peuvent répondre plus ou moins bien à la commande que le système nerveux leur exige à un moment donné. De plus, leur degré de contraction ou tonus, c’est-à-dire la qualité de leur raccourcissement ou élongation peut faire toute la différence entre subir ou non un claquage musculaire.
Nous avons tous vécu ou entendu quelqu’un parler d’une élongation musculaire, de claquage d’un ischio-jambier par exemple, ou encore d’une déchirure du biceps. Tous ces termes impliquent en fait une tension, plus ou moins forte, appliquée sur des fibres musculaires, qui y sont plus ou moins bien préparées. En fait, même lorsqu’on parle de simple élongation musculaire, cela implique une ou plusieurs micro-déchirures des fibres musculaires. Les muscles sont des tissus élastiques généralement richement vascularisé, qui ont des capacités visco-élastiques de récupération relativement très grandes. Cela veut dire qu’ils ont la capacité de subir des micro-déchirures de façon quotidienne et de récupérer rapidement, sans nécessairement causer de symptômes, sans qu’on s’en rende compte. Ce processus fait partie de la capacité naturelle du corps à se guérir : la fameuse auto-guérison!
C’est grâce à un système nerveux optimal, qui coordonne les motoneurones via les plaques motrices de façon optimale, que les muscles de notre corps vont être capable de travailler et d’harmoniser nos mouvements de façon optimale. Cela peut évidemment nous aider à prévenir les blessures, mais également à récupérer de celles qu’on a déjà, même si on n’a pas toujours conscience et de ces blessures et de ce travail qui se fait en silence!
Ainsi, l’optimisation de la posture et du système nerveux par des ajustements chiropratiques conjointement au système musculaire et des os auxquels ils s’attachent, permet tout simplement d’avoir une santé préventive optimale. Les ajustement chiropratiques, la correction posturale des os de la colonne vertébrale et du bassin, sont une donnée essentielle dans l’atteinte de vos objectifs de santé!